SUJET ÉLECTORAL
TERRORISME
La France a connu plusieurs attentats terroristes majeurs ces dernières années, à Paris ou au sud-est de Nice. La France est préoccupée par de nouveaux meurtres, le terrorisme a donc été un problème majeur lors du second tour de l’élection présidentielle.
- fermer les mosquées radicales
- expulser les étrangers qui traitent avec le fondamentalisme islamique
- prendre la nationalité française ou empêcher l’entrée de personnes qui combattent dans les rangs de l’Etat islamique
- créer une garde nationale
- sa priorité de politique étrangère est de détruire le soi-disant État islamique
- créer des prisons spéciales pour les djihadistes français combattant dans les rangs du soi-disant État islamique, ou pour la France radicalisée
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SÉCURITÉ
La sécurité, avec la lutte contre le terrorisme, est l’une des priorités des deux candidats. Macron et Le Pen se sont engagés à renforcer les forces de sécurité.
- augmenter le nombre de policiers de 15 000
- durcir les peines pour les condamnés
- augmenter le nombre de places en prison de 40 000
- augmenter les dépenses de défense de un à trois pour cent du PIB
- continuer son service militaire pendant trois mois
- démissionner de la direction militaire de l’OTAN
- augmenter le nombre de policiers et de policiers de 10 000
- augmenter le nombre de places en prison de 15 000
- augmenter les dépenses de défense de un à deux pour cent du PIB
- continuer son service militaire pendant un mois
- focus sur la cybersécurité
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INTÉGRATION EUROPÉENNE
La question de l’intégration européenne divise clairement les candidats français à la présidentielle. Macron a appelé à une intégration plus poussée et a exigé « plus de Bruxelles ». Le Pen, en revanche, est sceptique et prône la sortie de la France de l’Union européenne.
- négocier de nouvelles conditions d’adhésion de la France à l’UE
- effacer l’espace Schengen et réintroduire la frontière
- sortir la France de la zone euro et la ramener dans le franc comme monnaie
- dans les six mois suivant sa prise de pouvoir, appeler à un référendum sur la sortie de la France de l’UE (appelé frexit). Il a également déclaré qu’il démissionnerait si les gens choisissaient de garder la France dans l’UE
- renforcer l’intégration européenne, « plus de Bruxelles »
- empêcher les accords entre les États membres et les entreprises sur des taxes plus avantageuses, comme l’entreprise technologique Apple en Irlande
- créer un poste de ministre de la zone euro
- réforme de l’union monétaire
- la zone euro devrait avoir son propre budget
- Partisan de l’Accord de libre-échange de l’Union européenne avec le Canada (CETA)
- contre le rétablissement des frontières au sein de l’UE
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IMMIGRATION
L’immigration est l’un des sujets les plus importants pour les deux candidats. Le Pen, qui veut réduire l’afflux d’immigrés et durcir les règles pour eux, a parlé plus fort.
- réduire le nombre d’immigrants de 80 pour cent et fixer une limite de 10 000 personnes par an
- durcir les règles d’octroi de l’asile ou de la nationalité française
- Expulsion « automatique » des immigrés clandestins
- introduit une taxe de 10 % pour les entreprises employant des travailleurs étrangers
- Soutient la politique d’immigration de la chancelière allemande Angela Merkel et estime que la France devrait faire plus
- travailler avec l’Europe pour faire face à la crise des réfugiés
- accepter les réfugiés qui ont besoin d’assistance mais différencier plus strictement les migrants économiques
- réduire la période d’asile à six mois
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ATTITUDE ENVERS LA RUSSIE
Le Pen a recherché une coopération plus étroite avec la Russie, sa campagne électorale étant en partie financée par des sources russes. Macron, en revanche, a adopté une position plus recluse.
- supprimer les sanctions anti-russes
- établir des « relations stratégiques » avec la Russie et lutter ensemble contre le soi-disant État islamique
- Une « relation réaliste » avec la Russie sans esclavage
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ÉCONOMIE
L’économie française stagne depuis longtemps. La situation économique, avec le chômage, est l’un des sujets qui intéresse le plus les Français. Des réformes, des coupes et la suppression des 35 heures sont en discussion.
- mettre fin à la politique d’austérité dans son ensemble
- garder 35 heures par semaine
- abaissement de l’âge de la retraite de 62 à 60
- réduire les impôts des ménages et augmenter l’aide sociale pour la classe ouvrière
- protection renforcée pour les entreprises françaises, 3% de taxe à l’importation
- des coupes budgétaires de 60 milliards d’euros (environ 1 600 milliards de couronnes) dans les cinq prochaines années
- investissement public de 50 milliards d’euros (environ 1 400 milliards de couronnes) dans les cinq prochaines années pour la transformation de l’économie française
- maintenir une semaine de travail de 35 heures, mais permettre à l’entreprise de négocier plus longtemps avec le syndicat
- réduire les impôts des entreprises et des particuliers et réformer les impôts sur la fortune
- licencier 50 000 fonctionnaires
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PROBLÈMES INTERNES
Les deux candidats présidentiels ont évoqué l’introduction d’un système proportionnel aux élections législatives (le nombre de sièges serait proche du nombre de voix obtenues).
- la moitié du nombre de membres
- introduire un système proportionnel aux élections législatives
- abolir la division administrative de l’État en régions
- utiliser le référendum plus souvent
- réduire d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés
- introduire un système proportionnel dans l’élection de l’Assemblée nationale
- interdire aux législateurs d’engager leurs proches comme assistants
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SUJET SOCIAL
La légalisation de l’euthanasie n’apparaît pas dans les promesses électorales qu’en France. Mais ce que les électeurs tchèques ne savaient pas, par exemple, c’était l’interdiction des maillots de bain musulmans ou des burkins.
- interdire le port de symboles religieux ostensibles en public, en particulier des maillots de bain musulmans ou des burkins
- développer un débat sur la légalisation de l’euthanasie
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SONDAGE PRÉ-ÉLECTORAL
Nous suivons l’évolution des préférences d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen à mesure qu’ils accèdent au second tour.
RÉSULTATS DE L’ÉLECTION DU PRÉSIDENT DE LA FRANCE PAR LA PREMIÈRE RÉGION DU PIC
Le premier tour de l’élection présidentielle en France a divisé le pays en deux parties.
central Emmanuela Macrona on votait dans l’ouest du pays comme dans le riche Paris, y compris les départements qui l’entourent. Macron a également des zones côtières qui sont plus faciles à récupérer des difficultés économiques ou qui ne sont même pas encore tombées.
Pro Marine Le Penovou les électeurs ont voté principalement dans le nord-est puis dans le sud-est de la France et autour de l’agglomération parisienne. Le Pen est clairement soutenu par une zone industrielle qui fait face à une crise économique et qui a également le taux de chômage le plus élevé.
SYSTÈME ÉLECTORAL
La France est une république semi-présidentielle. C’est-à-dire que la position du président est plus forte que, par exemple, en République tchèque. En cas d’urgence, il dispose d’un plus large éventail de pouvoirs. En revanche, s’il y a un rendez-vous où le président et le premier ministre sont issus de camps politiques différents, le pouvoir du chef de l’Etat se limitera principalement à la politique étrangère et de sécurité.
POUVOIR DU PRÉSIDENT
Le président ne peut être démis de ses fonctions que pour haute trahison ou s’il viole manifestement ses devoirs.
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