Pour ceux qui n’ont jamais foulé les champs de lavande de Provence : le parfum est fort, beau et enivrant. Il était partout et chaque coup de vent brillait sur lui. Sous un soleil de plomb, il surgit des champs et s’élève au-dessus, profitant des couleurs riches et chatoyantes qui l’entourent. Ce spectacle grandiose se produit régulièrement au début des vacances d’été. Et le peintre tchèque Otakar Kubín, qui vit ici, le connaît très bien.
« Quel goût a-t-il ? Et est-ce que ça sent là-dedans ? » C’est probablement la question la plus fréquemment posée sur la sensation que l’on ressent lorsque l’on se trouve au milieu des champs de lavande en fleurs dans le sud de la France. Ils fleurissent au début des vacances et chaque année, ils nous rappellent toujours l’émission télévisée Tour de France (qui se déroule en ce moment).
Nous connaissons déjà la réponse à la question dès le début de cet article : l’odeur y est vraiment forte et belle. Et où peut-on trouver des champs de lavande ? Idéalement sur le plateau de Valensole (Plateau de Valensole), qui entoure la commune du même nom. Ou sous la montagne blanche du Mont Ventoux qui, grâce à ses routes de montagne légendaires, sera familière à tous les fans du Tour de France et du cyclisme. Et bien sûr aussi à proximité du village pittoresque de Simiane la Rotonde, où a vécu et travaillé le célèbre peintre tchèque Otakar Kubín (né en 1883 à Boskovice en Moravie du Sud).
C’est un paradoxe que Kubín, arrivé en Provence après la fin de la Première Guerre mondiale, n’ait au début pas été très impressionné par le paysage local. Au début, il avait l’air terne et brûlé par le soleil. Mais ensuite elle est tombée amoureuse de lui et y a vécu jusqu’en 1969, date de sa mort.
« Tombe beaucoup. Passionné de télévision généraliste. Fan de zombies incurable. Solveur de problèmes subtilement charmant. Explorateur amateur. »