L’accusé de génocide rwandais ne sera pas jugé en raison de son état de santé. Mais les tribunaux veulent au moins un processus alternatif | iRADIO

Félicien Kabuga, qui fait face à des accusations de financement du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, ne peut pas être jugé. Selon l’AFP, c’est un tribunal pénal des Nations unies basé à La Haye qui en a décidé. Selon lui, l’accusé ne peut pas participer au procès et la possibilité que cela change à l’avenir est très faible.




La Haye

Partager sur Facebook




Partager sur Twitter


Partager sur LinkedIn


Imprimer



Copiez l’adresse URL




Adresse courte





Fermer




Selon le tribunal, Kabuga « n’a pas pu participer de manière significative à son procès et il est très peu probable que sa condition physique s’améliore à l’avenir ». Dès lors, le tribunal cherchera les moyens d’engager des procédures alternatives avec l’homme « qui s’apparentera le plus possible à un procès, mais sans possibilité de condamnation ».

En mars, les avocats de Kabug ont déclaré que leur client, qui selon diverses sources était âgé de 88 à 90 ans, souffrait de démence. En août dernier, Kabuga a comparu devant le tribunal dans un fauteuil roulant et une prothèse auditive et était sous observation médicale dans un hôpital militaire.


Un tribunal rwandais a condamné l’homme qui a inspiré le film Hotel Rwanda. Il passera 25 ans en prison

Lire les articles


Ancien négociant en thé et café et autrefois l’un des hommes les plus riches du Rwanda, il a été arrêté après des décennies de cavale en France en 2020, puis transféré à La Haye.

Il fait face à des accusations de génocide, de complicité de génocide, d’incitation au génocide et de crimes contre l’humanité, entre autres, a rapporté l’AFP.

Les procureurs ont accusé Kabuga de diriger la radio RTLM, qui incitait à la haine contre les Tutsis. Selon l’acte d’accusation, il a également financé la milice hutue qui a massacré des centaines de milliers de Tutsis et de Hutus modérés au milieu des années 1990. Selon le parquet, il a également armé les miliciens de machettes et d’autres armes.

Le Mécanisme des Nations Unies pour la Cour pénale internationale (MICT) poursuit le travail de la Cour pénale internationale pour le Rwanda (TPIR), qui, entre 1997 et 2015, a condamné plus de 60 personnes reconnues coupables de génocide. En 1994, selon les Nations Unies, 800 000 personnes, majoritairement tutsis, ont perdu la vie pendant cette période.

CTK

Partager sur Facebook




Partager sur Twitter


Partager sur LinkedIn


Imprimer



Copiez l’adresse URL




Adresse courte





Fermer




Nicole André

"Créateur sympa pour les hipsters. Gourou de la musique. Étudiant fier. Mordu de bacon. Amoureux du Web passionné. Spécialiste des médias sociaux. Gamer."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *