Première modification :
En France, 40 000 personnes meurent chaque année d’une exposition à la pollution de l’air. Selon les autorités sanitaires françaises, les particules dites fines sont la principale cause de ces décès.
Le SSP a estimé – sur la base des données 2007-2008 – que chaque année 48 000 décès prématurés sont dus à des concentrations de particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 microns). Ce sont des matériaux microscopiques qui sont en suspension dans l’atmosphère et pénètrent dans les voies respiratoires et le sang.
L’exposition à ces particules, selon les scientifiques, peut provoquer des cancers, de l’asthme, des allergies ou des maladies cardiovasculaires, réduisant l’espérance de vie des adultes d’environ 30 ans à environ huit mois.
Avec environ 40 000 décès entre 2016 et 2019, le nouveau chiffre est sans aucun doute une augmentation, mais ce n’est pas tout à fait une baisse, selon l’agence elle-même.
Et du point de vue de la santé publique, ce problème continue d’être préoccupant car il représente 40 000 décès évitables. La nette amélioration de la qualité de l’air pendant le confinement, conséquence d’une diminution de la circulation, contribue également à une meilleure prise de conscience d’un des problèmes de santé publique dans le monde.
Les responsables de l’Agence de santé publique ont confirmé dans une recherche publiée ce mercredi 14 avril que la meilleure preuve est le fait que le premier confinement de l’année dernière a permis d’éviter plus de 2 000 décès liés à la pollution de l’air.
A noter que les résultats de l’agence française sont bien en deçà des estimations d’autres enquêtes internationales.
Avec l’AFP
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