La compagnie énergétique française EDF continue de retarder le redémarrage de certaines centrales nucléaires, certaines jusqu’en juin. La production nucléaire en France est au plus bas depuis 30 ans cette année et peine à répondre à l’augmentation de la demande hivernale. Les retards dans les calendriers de maintenance en sont la cause, le réacteur nucléaire étant affecté par la corrosion, provoquant un nombre sans précédent d’arrêts de réacteurs. Et tout cela à un moment où l’approvisionnement énergétique de l’Europe est menacé par la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
Le redémarrage du réacteur Penly 2 de 1,3 gigawatt (GW) a été retardé de quatre mois et demi jusqu’au 11 juin, selon un plan révisé publié ce week-end. La réactivation du réacteur Golfech 1 de 1,3 GW a également été reportée au 11 juin par rapport à la date de réactivation prévue du 18 février. La remise en service du réacteur Cattenom 3 de 1,3 GW a été reportée d’un mois au 26 mars, et celle du réacteur Civaux 2 de 1,5 GW a également été reportée d’un mois au 19 février. Cependant, le redémarrage du réacteur Cattenom 1 d’une capacité de 1,3 GW a été retardé de deux semaines jusqu’au 12 février.
En février de cette année, le président français Emmanuel Macron a annoncé une « relance » de l’énergie nucléaire française. Il a déclaré que la France construirait au moins six nouveaux réacteurs nucléaires dans les prochaines décennies. Il a ajouté qu’il souhaitait prolonger la durée de vie des anciennes centrales nucléaires de 40 à 50 ans ou plus, si cela était sûr.
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