Accords mondiaux, historiques, programmatiques et stratégiques. Ce sont les mots d’Adrien Quatennens, un représentant du deuxième groupe, qui décrit l’accord conclu mercredi entre le Parti socialiste et le mouvement des Inflexibles français. C’est ainsi que la gauche française a réagi à la défaite de l’élection présidentielle et a décidé de coopérer aux élections législatives de juin.
Le chef de file du mouvement de gauche Les Français inflexibles (LFI), Jean-Luc Mélenchon, qui a raté de peu la défaite du second tour de l’élection présidentielle, a qualifié l’élection législative de « troisième tour ». L’objectif non déguisé est de gagner les élections, de devenir Premier ministre et de réaliser la soi-disant coexistence, c’est-à-dire un pays où le président et le Premier ministre appartiennent à des camps politiques différents. Ainsi, la gauche peut largement bloquer les politiques présidentielles actuelles.
Les discussions sur l’intégration fragmentée de la gauche ont commencé peu après l’élection présidentielle. Le mouvement de Mélenchon a été le premier à trouver un accord avec les Verts, puis les communistes l’ont rejoint mardi.
« Le 3 mai 1936, le Front populaire remporte les élections législatives. Le 3 mai 2022, nous nous sommes réunis au cœur du Nouveau Peuple, Union Ecologique et Sociale », a tweeté le dirigeant communiste français Fabien Roussel. (elle était suivie par la candidate socialiste Anne Hidalgo).
Pension avec un salaire minimum de 60, 1400 euros
Dans le même temps, Roussel a souligné que son parti avait maintenu « l’autonomie, l’indépendance et la liberté d’expression ». L’alliance électorale ne porterait pas sur un programme commun, mais les quatre partis se sont mis d’accord sur certains points fondamentaux : augmenter le salaire minimum à 1 400 euros nets (environ 35 000 couronnes), augmenter les salaires, prendre sa retraite à 60 ans ou bloquer les augmentations de salaire. prix des produits de première nécessité.
Le Premier ministre Castex a la dernière semaine devant lui
Après l’élection, le président Emmanuel Macron envisage de restructurer le gouvernement, qui verra également la démission du Premier ministre Jean Castex. Il a été question qu’une femme puisse le remplacer – Macron se bat pour l’égalité des sexes et plus de 70% des Français veulent une femme au pouvoir. Dans ce contexte, la plupart des spéculations ont porté sur l’actuelle secrétaire au travail, Elisabeth Borne. La reconstruction du gouvernement aura lieu dès le 13 mai.
Les négociations les plus compliquées ont eu lieu entre la France renégat et les socialistes qui étaient au pouvoir depuis des années. Bien qu’ils se soient avérés complètement désastreux dans la lutte pour l’Elysée, contrairement au mouvement Mélenchon, ils avaient établi des antennes de longue date dans tout le pays et étaient toujours les plus forts aux élections législatives.
L’ancien premier ministre préfère quitter le parti après 35 ans
Certains socialistes ont rejeté la coalition préélectorale avec LFI. Par exemple, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé, qu’en cas d’accord entre les deux partis, il quitterait les socialistes après 35 ans d’adhésion. Il considérait comme fondamentales les différences de programmes entre les deux partis – il évoquait par exemple les valeurs républicaines qui ne peuvent se conjuguer avec « la haine de l’Etat et de la police », la démocratie représentative d’un côté et la démocratie directe de l’autre l’autre, ni « la destruction du projet européen » non plus, pour laquelle il croyait se battre avec Jean-Luc Mélenchon.
Négociations PS/LFI : un « accord de principe » sur les circonscriptions a été trouvé pic.twitter.com/ngStyeoMD0
— BFMTV (@BFMTV) 4 mai 2022
Même le dernier chef d’Etat socialiste, François Hollande, n’a pas aimé la coopération entre les deux parties, mais tard mercredi, les deux parties sont tout de même parvenues à un accord. Selon les premières informations du journal Le Parisien, les socialistes devraient obtenir 70 % sur 577 circonscriptions. Dans celle-ci, le mouvement Mélenchon ne présenterait pas son candidat et soutiendrait les socialistes. L’alliance devait encore être consacrée par le Conseil national du Parti socialiste, qui comptait environ trois cents membres. Cependant, la plupart d’entre eux ont exprimé leur soutien aux négociations avec Mélenchon, il est donc probable qu’ils accepteront la coalition.
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