Les autres accusés sont l’ancien avocat de Sarkozy Thierry Herzog et l’ancien juge à la Cour de cassation Gilbert Azibert. Selon un tribunal français, les trois hommes ont conclu un accord injuste entre eux, qui a été révélé grâce à l’écoute téléphonique des téléphones de Sarkozy en 2014. Sarkozy et Herzog auraient tenté d’obtenir des informations d’Azibert sur la procédure en cours, en échange d’une offre de soutien dans son candidature à un poste éminent à Monaco.
Au début du procès, la juge Sophie Clémentová a vérifié l’identité de l’ancienne femme politique de soixante-sept ans d’après ses documents personnels. Sarkozy, qui est avocat de profession, a rejeté l’option de ne pas témoigner et, à la place, s’est défendu vigoureusement. Le contenu de la conversation avocat-client est protégé par la Cour européenne des droits de l’homme, et la cour ne donne que des conjectures, mais aucune preuve, a déclaré Sarkozy.
« Ce sont des mots forts, de la corruption, du trafic d’influence. Je suis l’ancien président de cette république, je n’ai jamais corrompu personne et avouons-le, c’est une étrange corruption, pas d’argent, pas un centime pour personne, pas d’avantages, pas d’avantages pour personne, et pas de victimes, parce que personne n’a été blessé », dit Sarkozy.
L’ancien président, qui a occupé la plus haute fonction de 2007 à 2012, a déjà fait face à d’autres accusations. Il a été condamné en septembre dernier à un an de prison, qu’il peut purger chez lui, pour avoir financé illégalement sa campagne de réélection ratée de 2012. Il a pris sa retraite de la politique active il y a quelques années, mais continue d’être un acteur influent dans les coulisses de la politique française.
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