Le réseau social Facebook et l’entité qui regroupe les journaux français ont annoncé ce jeudi accord pour le paiement des droits liés aux journaux et la création de Facebook News en France.
L’accord établit un accord de licence pour les droits voisins sur le contenu des journaux regroupés au sein de l’Alliance de la presse d’intérêt public (APIG, qui compte 284 membres), suite à la loi française de 2019, la première à changer l’orientation de l’Union européenne dans ce sens.
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Les droits voisins sont des réglementations similaires au droit d’auteur qui sont appliquées en Europe au profit des éditeurs et des agences de presse.
Avec l’accord trouvé « des financements importants seront générés pour les éditeurs de l’Alliance, surtout pour les plus petits », a expliqué le président de l’APIG, Pierre Louette, PDG du groupe Les chos-Le Parisien, dans un communiqué sur Facebook.
Les enregistrements ne détaillent pas les chiffres financiers de l’accord ni le système de calcul des indemnités. Autre nouveauté du pacte, la création de Facebook News en France à partir de janvier prochain, qui permettra aux utilisateurs des réseaux sociaux du pays « d’accéder au contenu de sources d’information fiables et réputées ».
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« Nous pensons qu’une collaboration continue est la meilleure voie à suivre, tant pour les éditeurs que pour les plateformes », souligne le communiqué. L’accord n’inclut pas les magazines ou les agences de presse.
L’annonce intervient quelques semaines après que deux des principaux journaux français, Le Monde et Le Figaro, ont annoncé qu’ils avaient réalisé leur propre accord avec Facebook sur le paiement des droits voisins et l’utilisation de son contenu sur les réseaux sociaux.
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Google a également conclu un accord avec l’APIG en janvier de cette année, mais sa mise en œuvre attend toujours que justice soit rendue. Autorité de la concurrence française Le géant de l’internet condamné à une amende de 500 millions d’euros en juillet pour ne pas avoir négocié de bonne foi et lui avoir demandé de négocier une rémunération différente, malgré l’appel de Google en justice.
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EFE
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