Accords mondiaux, historiques, programmatiques et stratégiques. Ce sont les propos d’Adrien Quatennens, un représentant du deuxième groupe, décrivant l’accord conclu mercredi entre le Parti socialiste et le mouvement français Les Inflexibles. C’est ainsi que la gauche française a réagi à la défaite de l’élection présidentielle et a décidé de coopérer aux élections législatives de juin.
Le chef de file du mouvement de gauche La France inflexible (LFI), Jean-Luc Mélenchon, qui a raté de peu le second tour de l’élection présidentielle, a qualifié l’élection législative de « troisième tour ». L’objectif non déguisé est de gagner les élections, de devenir Premier ministre et de parvenir à ce qu’on appelle la cohabitation, c’est-à-dire des États où le président et le Premier ministre sont de camps politiques différents. Ainsi, la gauche peut largement bloquer la politique du président actuel.
Les pourparlers sur l’intégration d’une gauche fragmentée ont commencé peu après l’élection présidentielle. Le mouvement Mélenchon a été le premier à trouver un accord avec les Verts, puis les communistes l’ont rejoint mardi.
« Le 3 mai 1936, le Front populaire remporte les élections législatives. Le 3 mai 2022, nous nous sommes réunis au sein de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale », a tweeté le dirigeant communiste français Fabien Roussel. Elle est également candidate à l’élection présidentielle, avec 2,28 %, elle a terminé huitième sur 12 candidats (elle est suivie par la candidate socialiste Anne Hidalgo).
Retraite à 60 ans, Smic 1400 euros
Dans le même temps, Roussel a souligné que son parti avait maintenu « l’autonomie, l’indépendance et la liberté d’expression ». L’alliance électorale ne porterait pas sur un programme commun, mais les quatre partis se sont mis d’accord sur certains points fondamentaux : augmenter le salaire minimum à 1 400 euros nets (environ 35 000 couronnes), augmenter les salaires, prendre sa retraite à 60 ans ou bloquer les augmentations de salaire. prix des produits de première nécessité.
Le Premier ministre Castex a une dernière semaine devant lui
Après l’élection, le président Emmanuel Macron envisage de restructurer le gouvernement, qui verra également la démission du Premier ministre Jean Castex. On dit qu’une femme pourrait prendre sa place – Macron se bat pour l’égalité des sexes, et plus de 70% des Français veulent une femme au pouvoir. Dans ce contexte, la plupart des spéculations portent sur l’actuelle ministre de la Main-d’œuvre, Elisabeth Borne. La reconstruction du gouvernement sera effectuée dès le 13 mai.
Les négociations les plus compliquées ont eu lieu entre la France récalcitrante et les socialistes au pouvoir depuis de nombreuses années. S’ils se sont avérés absolument désastreux dans la lutte pour l’Elysée, contrairement au mouvement Mélenchon, ils avaient des ramifications établies de longue date dans tout le pays et ont toujours été parmi les plus forts aux élections législatives.
L’ancien premier ministre préfère quitter le parti après 35 ans
Certains socialistes ont rejeté la coalition préélectorale avec LFI. Par exemple, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a il a annoncé, qu’en cas d’accord entre les deux partis, il quittera les socialistes après 35 ans d’adhésion. Il considère comme fondamentales les différences de programmes des deux partis – il évoque par exemple les valeurs républicaines qui ne peuvent se conjuguer avec « la haine de l’Etat et de la police », la démocratie représentative d’un côté et la démocratie directe de l’autre autre, ou encore « la destruction du projet européen. », qu’il croit avoir combattu pour Jean-Luc Mélenchon.
Même le dernier chef d’État socialiste, François Hollande, n’aimait pas la coopération entre les deux parties, mais mercredi soir, les deux parties sont néanmoins parvenues à un accord. Selon les premières informations du journal Le Parisien, les socialistes devraient obtenir 70 des 577 circonscriptions. Dans celle-ci, le mouvement Mélenchon ne présentera pas son candidat et soutiendra les socialistes. L’alliance devait encore être ordonnée par le Conseil national du Parti socialiste, qui comptait environ trois cents membres. Cependant, la plupart d’entre eux ont exprimé leur soutien aux négociations avec Mélenchon, il est donc probable qu’ils accepteront une coalition.
« Certified introvert. Devoted internet fanatic. Subtly charming troublemaker. Thinker. »