La police parisienne a arrêté au moins 500 véhicules tentant d’entrer dans la capitale française malgré l’interdiction de la police de participer aux manifestations contre les restrictions liées aux coronavirus. Il a été inspiré par le soi-disant Freedom Convoy au Canada. La police a infligé environ 300 amendes et arrêté sept personnes, dont deux, selon la police, portaient des couteaux, des marteaux et des bidons d’essence, et cinq portaient des frondes.
Malgré l’interdiction de la manifestation, des milliers d’opposants aux certificats de vaccination et aux restrictions associées sont venus en convois de toute la France et ont campé aux portes de Paris à la veille des manifestations prévues, selon le site de la télévision et de la radio BFMTV. La police était déterminée à empêcher le blocus, bien que plusieurs véhicules soient entrés dans le centre-ville et y aient provoqué le chaos de la circulation. La préfecture a déployé 7 200 gendarmes et gendarmes.
A la télévision, le Premier ministre Jean Castex a exhorté les forces de l’ordre à agir sans concession et avec vigueur contre toutes les tentatives de blocage de la circulation dans la métropole.
Pour la première fois depuis les manifestations des partisans du soi-disant mouvement des gilets jaunes, des véhicules blindés de la gendarmerie ont été mobilisés, a rapporté l’agence de presse AFP. Selon le préfet Didier Lallement, des dizaines de dépanneuses étaient également en attente. La police a estimé à 3 300 le nombre de véhicules en convois aux portes de Paris.
Malgré des patrouilles à la périphérie de la ville, certains des manifestants ont atteint le centre-ville de Paris jusqu’à l’Arc de Triomphe. Selon l’agence AP, la police a tiré des gaz lacrymogènes sur eux sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris. Ils ont tenté de disperser la manifestation.
L’interdiction de rassemblement de la colonne a été confirmée vendredi par le tribunal, qui a rejeté deux appels.
« C’est une trahison. La base du décret (interdisant les manifestations) n’est pas conforme à la loi, avec la liberté de manifester », a déclaré la militante Sophie Tissierová, également impliquée dans le mouvement des gilets jaunes et qui proteste désormais contre les vaccinations et la pandémie. mesures, a indiqué l’AFP.
« Le droit de manifester et la liberté d’expression sont des droits garantis par la Constitution, mais le droit de bloquer les autres et de les empêcher de voyager ne l’est pas », a répondu le chef du gouvernement.
Les organisateurs du soi-disant convoi de la liberté se sont inspirés du mouvement contre les mesures épidémiques au Canada. Des centaines de camions, y compris des fourgonnettes et des remorques, ont bloqué la circulation dans le centre d’Ottawa pendant deux semaines, et plusieurs passages frontaliers importants entre le Canada et les États-Unis sont également infranchissables en raison du blocus.
Des manifestations similaires sont également prévues dans d’autres pays. Des dizaines de camions et d’autres véhicules, des tracteurs aux voitures avec remorques, sont arrivés à La Haye samedi et ont bloqué l’entrée du complexe historique du parlement dans le cadre du convoi pour l’indépendance néerlandaise. Les conducteurs ont rejoint un groupe de manifestants avec des banderoles indiquant « Amour et liberté, pas de dictature ». La police a demandé aux manifestants de se déplacer vers le parc, où ils pourraient continuer la manifestation, a écrit l’agence de presse AP.
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