La plus grande collection du patrimoine culturel volée pendant la période coloniale par la France est venue à l’Elysée récupérer mardi le président béninois Patrice Talon ainsi que le ministre de la Culture Jean-Michel Abimbola, serveur Al Jazeera. Les médias étrangers ont qualifié la réunion d’agréable et d’émotionnelle. « C’est notre âme, Monsieur le Président », a déclaré Talon au président français Emmanuel Macron à propos de la restitution du trésor royal.
Un jour plus tard, le trésor de la ville du Bénin, Abomey, qui était autrefois le centre du royaume du Dahomei, était célébré par la famille Beninci. Le pays a récupéré, par exemple, le trône du roi Béhanzin du Dahomey, des portes de palais ou des statues. « Je suis venu ici pour m’assurer que cet artefact rentre vraiment à la maison. J’ai versé des larmes », cite Ousman Agbegbindin à ce moment-là. serveur France24.
Martine Vignon Agoli-Agbo et sa fille du nord du Bénin sont venues accueillir le patrimoine culturel restauré. « Nous étions à Cotoun 24 heures. Pour que nous puissions sentir comment ils ont apporté le trésor. Tellement touchant », a déclaré la femme qui a parcouru plus de cinq cents kilomètres à cause du moment historique. « La restauration est un témoignage de ce qui s’est passé. Le témoignage que nous avons devant, le témoignage que nous connaissons », a déclaré le président Talon à son retour à la cérémonie au palais présidentiel en présence d’invités spéciaux.
Les trésors rendus du Royaume de Drahomej iront temporairement dans la ville de Ouidah. Il sera ensuite transféré à Abomey. Il s’agit de la plus grande opération de restitution de la France à l’une de ses anciennes colonies. Cependant, les 26 objets restitués ne sont qu’une fraction des 5 000 œuvres que le Bénin revendique en outre à la France. Des dizaines de milliers d’autres anciennes colonies font appel à la France. Il y en a 70 000 rien qu’au musée du quai Branly à Paris, raconte-t-il Amérique CNN. 46 000 autres ont dû être restitués.
Selon l’économiste sénégalais Felwin Sarr et l’historien de l’art français Benedict Savoy, qui font des recherches sur l’art africain en France, tous les artefacts volés par la force ou dans des conditions injustes doivent être restitués à leur terre natale. Ils ont été amenés des colonies en France par des fonctionnaires français, des médecins et des soldats. Leurs descendants ont alors légué un précieux héritage aux musées pas seulement en France.
Malgré les critiques d’experts, dont Sarr et Savoy, qui ont déclaré que le processus de retour était lent et limité, la France entend poursuivre ses efforts de restauration pour apporter le patrimoine culturel aux pays africains. La Côte d’Ivoire, par exemple, devrait examiner ce qui suit. Cependant, le Sénégal, le Tchad, le Mali et Madagascar attendent également l’œuvre volée.
Entre autres, en restituant le patrimoine culturel à l’ancienne colonie, Macron a promis de nouer de « nouvelles relations » et de gagner l’affection de la jeune génération d’Afrique notamment. L’Allemagne ou la Belgique ont pris des mesures similaires.
La dernière fois, lorsque les artefacts qui appartiennent désormais au Bénin ont été exposés au Musée de Paris, 15 000 Français sont venus les voir en une semaine, a-t-il écrit. La France Monde.
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