Macron et Le Pen se dirigent vers le second tour et mobilisent une large coalition de Français

Mise à jour: 10.04.2022 23:30
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Paris – Les résultats préliminaires du premier tour des élections présidentielles en France dans la soirée confirment l’hypothèse selon laquelle le duel entre la figure du centre Emmanuel Macron et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen se répétera au second tour le 24 avril. Dans les discours qui ont suivi l’annonce des projections électorales, le président actuel et son rival ont tenté de parler à de nombreux électeurs et se sont engagés à construire l’unité dans la société française. Les sondages pour le second tour montrent toujours l’avance étroite de Macron, un certain nombre de candidats ne se démarquant pas contre Le Pen.

Les estimations en cours du principal institut français de recherche sur l’opinion publique attribuent la victoire de Macron à environ cinq points de pourcentage, obtenant environ 28% des voix. Macron a également pris les devants juste avant onze heures du soir une addition voter quand Le Pen est tombé en dessous de 27 pour cent. Derrière lui se trouvait le représentant de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, dont les bénéfices augmentaient de nuit et frôlaient la deuxième place.

Les trois politiciens visent à améliorer les résultats en 2017, lorsque Macron a gagné avec 24 %, suivi de Le Pen avec 21,3 %, tandis que Mélenchon a été choisi par 19,6 % de l’électorat. Lors du vote d’aujourd’hui, en revanche, les représentants des partis français traditionnels ont échoué. La candidate républicaine Valérie Pécresse n’obtient peut-être même pas cinq pour cent des voix, la socialiste Anne Hidalg s’en tire moins bien.

Les deux candidats, ainsi que le représentant des Verts Yannick Jadot et surtout Mélenchon dans la soirée, ont exprimé leur soutien à Macron ou demandé à leurs partisans de ne pas voter pour Le Pen au second tour. Malgré le changement de sa rhétorique et de son programme ces dernières années, les critiques, dont Macron, le qualifient toujours d’extrémiste dangereux. Le Pen, l’un des principaux candidats, n’est soutenu que par un autre membre d’extrême droite, Ric Zemmour, qui a considérablement perdu dans les sondages d’opinion ces dernières semaines et semble n’avoir été voté que par 7 % des électeurs.

Aujourd’hui, il apporte également un nouveau sondage concernant le duel attendu entre Macron et Le Pen, qui, comme prévu les jours précédents, montre certains avertissements sur leurs chances. Selon Ipsos, 54 % des Français ont l’intention de voter pour le président, tandis que Le Pen est à 46 %, et l’Ifop estime même le soutien de Macron au second tour à 51 %.

« Ne vous y trompez pas, rien n’est décidé et le débat que nous aurons dans les deux prochaines semaines est très important pour notre pays et pour l’Europe », a déclaré le patron de l’Elysée dans une allocution en soirée. Macron a critiqué le fait qu’il n’accorde pas suffisamment d’attention à la campagne et préfère la politique étrangère, qu’il utilise pour tenter d’éviter une confrontation directe avec ses rivaux. Il a déclaré aujourd’hui qu’il s’adresserait à toutes les circonscriptions, y compris les partisans de Le Pen, « pour le reste de la campagne » afin de rassembler différentes croyances et priorités.

Dans son état-major, Le Pen a une nouvelle fois promis la sécurité des électeurs et notamment la sécurité sociale, et a demandé à la France de « toutes origines » de voter pour lui et d’aider la France à changer. « Je vois l’espoir que le pouvoir pour la reconstruction du pays grandit. Tous ceux qui ne votent pas pour Emmanuel Macron aujourd’hui nous rejoindront », a déclaré l’homme politique, qui semble le plus proche du succès dans sa troisième candidature.

Près de 50 millions d’électeurs en France et dans ses territoires d’outre-mer ont pu voter, dont environ 36 millions ont finalement voté, selon les derniers chiffres. Bien que le taux de participation ait été inférieur à celui des trois élections précédentes, les inquiétudes suscitées par le niveau record des taux d’intérêt en 2002, lorsque 28,4 % des électeurs éligibles ne se sont pas présentés aux élections, n’étaient pas fondées.

Élection présidentielle française

Lorraine Mathieu

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