Macron a été critiqué pour ses propos sur la Russie

Selon l’agence, plusieurs États de l’Union européenne, dont la République tchèque, Reuter s’est formellement plaint des propos du président français sur la nécessité de fournir des garanties de sécurité à la Russie.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision française TF1 début décembre, Emmanuel Macron a déclaré que l’Europe devrait réfléchir à la manière de traiter les exigences de sécurité de la Russie concernant l’Alliance de l’Atlantique Nord si le président russe Vladimir Poutine décidait de reprendre les pourparlers de paix en Ukraine.

« L’un des points fondamentaux auxquels nous devons faire face est – comme le dit toujours Poutine – la peur que l’OTAN ne rentre chez nous, ainsi que le déploiement de missiles qui pourraient menacer la Russie », avait alors déclaré Macron. en savoir plus sur ses paroles qu’ils ont écrites Cet article).

Des représentants de l’Ukraine et de plusieurs pays d’Europe de l’Est, en particulier, ont publiquement condamné les propos de Macron immédiatement après qu’ils ont été tenus (nous avons écrit ici).

Le gouvernement français a tenté d’apaiser leur colère. Il a affirmé, par exemple, que les propos du président étaient parfaitement cohérents avec ce que l’Ukraine avait dit, à savoir que les négociations devaient avoir lieu à la fin de la guerre.

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« Le président français a tourné le dos à la seule position correcte : les garanties ne doivent venir que du côté de Poutine. La Russie doit cesser de se considérer comme une puissance impériale et se rendre pour toujours », a écrit Seznam Zpráv Teodor Marjanovič dans les commentaires.

Mais Paris n’a apparemment pas réussi à dissiper la colère des pays européens. Désormais, les pays se défendent officiellement des propos de Macron dans une soi-disant démarcation diplomatique. Selon Reuters, la présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne a aidé à organiser ces manifestations, mais on ne sait pas si Prague a rejoint immédiatement.

Parmi les pays rejoignant la démarche figurent l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Slovaquie, a écrit l’agence, citant deux diplomates. Les ministères des Affaires étrangères de la France, de la République tchèque et de la Slovaquie n’ont pas répondu aux demandes de commentaires, tandis que la diplomatie polonaise a refusé de répondre.

Selon les informations de l’agence, la Tchéquie a envoyé la semaine dernière un projet de démarcation aux capitales européennes. Les diplomates familiers avec son contenu disent que le projet souligne, par exemple, que les actions précédentes de la Russie envers la sécurité européenne visaient à diviser et à affaiblir l’Europe.

Selon les diplomates contactés, l’Etat a transmis lundi une démarcation au ministère français des Affaires étrangères.

Narcissus Shepherd

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