Lors du sommet, Macron vise à convaincre les autres dirigeants que les tensions dans les relations mutuelles – y compris commerciales – sont mauvaises pour tout le monde. « Nous devons réussir nos efforts pour parvenir à une désescalade, stabiliser la situation et éviter les guerres commerciales qui se produisent déjà partout », a déclaré le président français dans un discours direct au peuple français. Cependant, Macron avait annoncé plus tôt que, pour faciliter les négociations, la réunion de Biarritz se terminerait sans communiqué final.
Macron semblait réagir, entre autres, à Trump, qui a annoncé vendredi une nouvelle augmentation des droits de douane de 5 % sur les importations en provenance de Chine. Par ailleurs, avant de partir pour Biarritz, Trump a une nouvelle fois menacé la France qu’en représailles à l’introduction d’une taxe numérique, les États-Unis imposeraient des droits de douane sur son vin.
Après son premier sommet du G7 en fonction, le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé à un apaisement des tensions dans le commerce international. Selon lui, la Grande-Bretagne est menacée d’être impliquée dans une guerre commerciale.
Trump est allé déjeuner avec Macron samedi avant un dîner informel avec d’autres hommes d’État. Dans la soirée, les présidents des États-Unis et de la France ainsi que les premiers ministres du Canada, du Japon, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de l’Italie ainsi que d’autres invités se réuniront. La prochaine partie du sommet, ainsi que plusieurs réunions bilatérales, auront lieu dimanche.
Les hommes d’État ne reculeront probablement pas devant la question de savoir comment la Grande-Bretagne va quitter l’Union européenne. Johnson a clairement indiqué samedi qu’il ne souhaitait pas que la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne sans accord. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a également participé au sommet de Biarritz, a été invité par le Premier ministre britannique pour l’aider à trouver un accord.
La Russie et le feu
Le président du Conseil européen a écrit sur Twitter qu’il rencontrerait Johnson dimanche en marge du sommet du G7. « J’espère qu’il ne veut pas entrer dans l’histoire comme » M. No Deal « », a déclaré Tusk.
Selon Tusk, le sommet du G7 sera un test difficile pour l’unité et la solidarité. Dans le même temps, il a mis en garde contre les barrières commerciales et le retour de la Russie au sein du groupe du G7.
Samedi, Tusk, Macron et la chancelière allemande Angela Mekel ont appelé à une résistance ferme aux incendies en Amazonie. Vendredi, la France et plusieurs autres pays de l’Union européenne ont menacé de refuser de ratifier un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, un groupe de pays d’Amérique du Sud, si le Brésil n’était pas plus déterminé à lutter contre les incendies.
A Biarritz ce week-end, il faudrait également discuter de la lutte contre les inégalités et des crises en Iran, en Libye, au Cachemire et en Syrie.
13 200 policiers et policiers veillent à la sécurité et à l’ordre à Biarritz et ses environs. Samedi, ils se concentreront entre autres sur les manifestations dans la ville d’Hendaye, à la frontière franco-espagnole, où se trouvent, selon les estimations de la police, 9 000 opposants à la mondialisation, militants écologistes et plusieurs dizaines de partisans antigouvernementaux français. le mouvement des Gilets Jaunes s’est rassemblé. Les manifestations, autorisées par les autorités, se sont jusqu’à présent déroulées dans le calme.
La France veut soutenir les tentatives de compromis, entre autres avec sa gastronomie réputée. Macron a appelé à Biarritz une équipe de quatre chefs étoilés Michelin, dont Andrée Rosier, propriétaire du célèbre restaurant Les Rosiers à Biarritz avec son mari. Les chefs d’État et de gouvernement devraient avoir droit aux spécialités basques locales.
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