Le décès d’André Glucksmann a été signalé par son fils Raphaël. « Mon meilleur ami n’est plus avec nous. J’ai eu l’incroyable opportunité de connaître une personne aussi formidable et brillante, de rire avec lui, de discuter avec lui, de voyager et de jouer avec lui, de tout faire avec lui et de rien du tout. Mon père est mort cette nuit », a écrit le réalisateur Raphaël Glucksmann en hommage à son père, a rapporté mardi l’AFP.
André Glucksmann est connu comme un défenseur du silence à travers le monde. Havel l’a personnellement invité en Tchécoslovaquie le 27 novembre 1989, mais à cette époque on lui refusait toujours un visa d’entrée. Cependant, récemment, il s’est rendu à plusieurs reprises en République tchèque et, avec Havel, ils ont également signé plusieurs pétitions pour le respect des droits de l’homme dans le monde.
En 2008, avec Václav Havel et d’autres personnalités, il a co-fondé la Déclaration de Prague qui appelait le Parlement à reconnaître légalement les crimes du communisme comme crimes contre l’humanité.
Il a également soutenu l’invasion de l’Irak
Né de parents juifs autrichiens en France, Glucksmann étudie la littérature et la philosophie à Lyon puis à Saint-Cloud. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont le premier est Le Discours de la Guerre publié en 1967. Il est le représentant d’un groupe qui s’appelle les Nouveaux Philosophes et se caractérise par sa critique du marxisme et totalitarisme.
Glucksmann a fermement condamné la politique étrangère de la Russie et a notamment soutenu l’indépendance de la Tchétchénie. Il a également soutenu l’intervention occidentale en Afghanistan et en Irak.
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