Le groupe russe Wagner (translittération russe Vagnerov), dont les mercenaires combattent aux côtés de l’armée régulière russe en Ukraine, est un adversaire inquiétant et représente un modèle appelé à évoluer. C’est ce qu’a déclaré le chef d’état-major général de l’armée française, Pierre Schil. Il a décrit l’organisation paramilitaire comme un exemple de moyen de guerre hybride, a écrit l’AFP.
Groupe Wagner fonctionnait autrefois en secret, et son fondateur, Yevgeny Prigozhin, avait même auparavant nié l’existence de l’organisation. Aujourd’hui, cependant, l’oligarque lié au président russe Vladimir Poutine parle ouvertement de son implication en Ukraine. mercenaire Prigojine dans le passé, ils ont défendu les intérêts de Moscou au Moyen-Orient et dans certaines parties de l’Afrique, et aujourd’hui ils dirigent l’offensive russe près de Bakhmut dans l’est de l’Ukraine.
« Voyons ce que la milice Wagner fait maintenant », a déclaré le général Schil lors d’une conférence de presse aujourd’hui. Selon lui, le groupe tente de gagner sa « place au Kremlin » et de montrer qu’il est un « ennemi redoutable ». La milice « pourrait se permettre de payer un prix très élevé en sang », a déclaré Schhill.
Il faisait apparemment référence à des rapports faisant état de lourdes pertes dans les opérations russes impliquant le groupe de Wagner. Au cours du week-end, CNN a publié des entretiens avec deux Russes qui ont rejoint la milice de la prison russe, où Prigožin a recruté de nouveaux combattants ces derniers mois. Les personnes arrêtées par l’Ukraine à la fin de l’année dernière, M.ils ont écrit qu’en quelques semaines au front, ils avaient été témoins de dizaines de morts, dont un incident au cours duquel des commandos avaient exécuté un homme qui refusait d’exécuter un ordre d’attaque.
Schil tagué Wagner pour un type d’outil au bord de la guerre et « certainement sur le point d’évoluer ». « Les organisations militaires privées se déclarent-elles ou vont-elles toutes se déclarer ? Probablement pas, il y a un certain soutien de l’État ici », a déclaré à l’AFP le général français.
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« Nous sommes peut-être au tournant de la même époque que la chute du mur de Berlin… Il y a de nouvelles questions sur le droit international sous la forme qui s’est cristallisée après la Seconde Guerre mondiale. Certains pays nous disent : ‘Vos droits sont facultatifs, Occident, nous allons les contester' ». dit Schil.
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