Le candidat à la présidentielle française fait face à des critiques pour un mandat associé aux nationalistes

La candidate présidentielle française, Valérie Pécresse, a utilisé le terme de remplacement majeur lors de son rassemblement électoral dimanche, étant associée à une théorie du complot profondément nationaliste.

Pour cela, Pécresse s’est attiré de vives critiques de la part des opposants de gauche et des autres partis. Cependant, l’homme politique a défendu qu’il voulait exprimer son désaccord avec la théorie proclamée par l’homme politique d’extrême droite, mais il a été mal compris, ont écrit les médias français.

Les partisans de la théorie du grand échange pensent qu’en Europe, à l’instigation de l’élite dirigeante, il y a eu un échange progressif et ciblé d’Européens indigènes contre des migrants, principalement d’Afrique du Nord et d’autres parties du monde. Cette théorie a été formulée par le philosophe français contemporain Renaud Camus, qui la considérait comme un fait et non comme une théorie. Selon l’AFP, Camus est classé extrême droite.

Un autre candidat à la présidentielle, l’ex-journaliste Ric Zemmour, est récemment devenu un vulgarisateur de la grande bourse. Selon l’AFP, cette déclaration est devenue l’un des piliers de la campagne de cet homme politique controversé.

Marine Le Pen de l’Association nationale traite ce terme avec plus de circonspection, parlant plus souvent d’inondations migratoires (par immersion).

Selon l’agence de presse AFP, la dispute sur un délai n’est qu’un autre exemple de l’étroitesse de la marge de manœuvre de Pécresse. À l’extrême droite se trouvent Le Pen et le nouveau venu de la campagne de cette année Zemmour, le centre du spectre politique appartenant à l’actuel président Emmanuel Macron. Pécresse a ainsi tenté de toucher les électeurs entre les deux camps et d’entraîner au loin certains de leurs partisans.

Après la première vague de critiques, Pécresse a déclaré qu’il était plus diligent et un « travailleur acharné » qu’un « grand parleur ». Selon lui, il y a beaucoup de bons discours dans la campagne, mais il faut des gens qui ne se contentent pas de parler mais aussi d’agir.

« C’est un autre Rubicon traversé par les droits », a déclaré Anne Hidalgo, candidate socialiste et maire de Paris.

« Le bloc de droite est désormais composé de trois candidats », a écrit sur Twitter une autre candidate de gauche, Christiane Taubira, originaire de Guyane française, en Amérique du Sud.

Le politologue Pascal Perrinneau soutient partiellement le candidat républicain, qui selon lui « son discours a été jugé quelque peu biaisé, car il n’a jamais dit qu’il soutiendrait cette théorie ». Mais selon lui, Pécresse parle souvent le dimanche d’ordre, de carrefour ou de France, qui n’est « que sur le papier ».

Nicole André

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