L’Assemblée nationale française refuse d’accorder l’asile politique à Julian Assange

PHOTO DE FICHIER: Vue de l’Assemblée nationale française pendant le débat. EFE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESON

Ce Assemblée nationale française rejeté vendredi la proposition symbolique proposé par plusieurs membres de la Chambre basse du Parlement français de demander au Gouvernement Emmanuel Macron Quoi a accordé l’asile politique au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

Président de la Chambre basse française, Richard Ferrandrapporté que la proposition a été rejetée faute d’avoir obtenu suffisamment de soutien, après un vote de 17 voix pour et 31 contre.

Les signataires de la proposition, y compris les représentants de tous les groupes politiques de l’Assemblée nationale, sont destinés faciliter l’accès d’Assange au statut de réfugié pour les plaignants étrangers promu par l’article 34-1 de la Constitutioncomme décrit dans la proposition parlementaire.

représentant Jennifer de Temmermandu parti Libertés et Territoires, a souligné sur son compte Twitter que le « combat » pour Julian Assange « n’est pas un combat gagné du jour au lendemain », mais un combat gagné « sur le long terme ». De plus, il a dit qu’il se sentait heureux d’avoir planter des graines qui « germeront et récolteront leurs fruits ».

PHOTO DE DOSSIER: Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, prononce un discours depuis le balcon de l'ambassade équatorienne, dans le centre de Londres, en Angleterre, le 5 février 2016. REUTERS / Peter Nicholls
PHOTO DE DOSSIER: Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, prononce un discours depuis le balcon de l’ambassade équatorienne, dans le centre de Londres, en Angleterre, le 5 février 2016. REUTERS / Peter Nicholls

Adjoint Insumisa France, François Ruffinl’un de ceux qui avaient soutenu la proposition, a souligné dans un discours à l’Assemblée nationale que Le « seul crime » du fondateur de WikiLeaks était de « dire la vérité sur les guerres en Irak et en Afghanistan ». « Quand la France grandira-t-elle ? Quand fera-t-il entendre les voix de son indépendance et de sa résistance même face à une grande puissance ?

Un juge britannique a approuvé vendredi une requête déposée par les États-Unis pour extrader le fondateur de WikiLeaks vers le pays nord-américain, où il est accusé d’espionnage et risque jusqu’à 175 ans de prison. La Haute Cour de Grande-Bretagne a autorisé le 24 janvier le programmeur à porter son affaire contre l’extradition devant la Cour suprême du Royaume-Uni.

selon Journalistes illimités (RSF), Assange rencontre ce vendredi 1 000 jours de prison: « Le fondateur de WikiLeaks est illégalement détenu à la prison de Belmarsh à Londres, où son état physique et mental reste menacé. Il a été sélectionné pour sa contribution à la presse », a rapporté l’organisation sur son profil Twitter officiel.

(Avec des informations d’Europe Press)

CONTINUER LA LECTURE:

Julian Assange autorisé à épouser sa compagne en prison
Le gouvernement mexicain offre l’asile à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks
La bataille juridique pour l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis s’élargit: elle atteindra la Cour suprême du Royaume-Uni

Lorraine Mathieu

"Pionnier du café. Analyste. Passionné de musique généraliste. Expert du bacon. Organisateur dévoué. Ninja incurable d'Internet. Entrepreneur."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *