Aujourd’hui : la France souhaite renforcer ses relations commerciales avec la Russie et la Chine dans le but de trouver un équilibre dans le cadre d’un abandon des seules relations transatlantiques. Prochaine visite du président Macron à Pékin et à Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg y contribuera également.
La France veut créer une « colonne vertébrale » commerciale qui s’étendrait de l’Europe à Pékin en passant par Moscou. informé nouvelles Le journal Wall Street.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dans une interview que la France considérait la Russie et la Chine comme une sorte de contrepoids à ses relations commerciales volatiles avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
La déclaration semble indiquer que les pays européens sont en train de revoir leurs relations à la lumière de l’élection de Trump à la présidence et de la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.
Le Maire pour Le journal Wall Street il a déclaré que « nous passons d’un monde dominé uniquement par les relations transatlantiques à un monde équilibré ». La France tentera de créer une colonne vertébrale qui reliera l’Europe à Pékin en passant par Moscou.
Le président Emmanuel Macron exposera cette thèse lors de sa visite en Chine en janvier et lors de sa participation au Congrès financier international de Saint-Pétersbourg. Saint-Pétersbourg, la réponse russe au Forum économique mondial de Davos.
Cependant, le commerce français avec les États-Unis et l’Angleterre était assez important et difficile à remplacer par des partenaires de l’Est. Le commerce avec les États-Unis et le Royaume-Uni s’est élevé à 119,5 milliards d’euros, celui avec la Chine et la Russie à 79,1 milliards d’euros.
La décision de Macron a été motivée par l’escalade des différends entre l’Europe et Washington. Le Maire et d’autres secrétaires au Trésor ont écrit à Steven Mnuchin au sujet de leurs craintes que des modifications de la législation relative à l’impôt sur les sociétés n’offrent d’importants avantages fiscaux aux entreprises américaines et ne les découragent d’investir en Europe.
Ils ont également critiqué Washington pour avoir utilisé comme menace des « sanctions extraterritoriales », des lois qui permettraient à Washington de punir les entreprises étrangères qui font des affaires avec la Russie. Le Maire a déclaré que les sanctions faisaient de facto des États-Unis le gendarme du commerce mondial. Cela serait contraire à la vision française d’une organisation mondiale multilatérale.
Macron a critiqué à plusieurs reprises le président Trump. Par exemple, Trump lui a dit qu’il avait « commis une grave erreur » en attribuant le déficit commercial américain à un commerce déloyal.
A Moscou, le ministre Le Maire a tenté de réparer les relations économiques endommagées par les sanctions. La France est le plus grand investisseur étranger en Russie et les entreprises françaises sont les plus grands employeurs étrangers, avec environ 170 000 personnes. Mais les importations françaises en provenance de Russie ont diminué de moitié depuis l’imposition des sanctions. Les exportations ont également diminué.
La réunion de Le Maire à Moscou a été accompagnée de discussions sur la coopération technique entre des entreprises françaises comme Électricité France et Total dans le domaine des sources renouvelables et du stockage de l’énergie.
Le Maire a conclu en disant que la France et la Russie devraient travailler dans le cadre des sanctions pour accroître la coopération économique. Il a également déclaré que les conditions pour la levée des sanctions n’étaient pas remplies, mais il espérait que des progrès seraient réalisés dans ce domaine.
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