Le Président a condamné la diffusion de la désinformation et de la propagande à travers des milliers de comptes sur les réseaux sociaux en ligne, qui se sont autrefois répandus dans le monde entier et dans toutes les langues pour diffamer les hommes politiques, les personnalités publiques ou les journalistes.
Macron a déjà fait face à une campagne de diffamation de la part de serveurs pro-russes lorsqu’il s’est présenté à la présidence l’année dernière. Son collègue a été victime d’un vol de données Internet. La télévision russe RT, souvent accusée de propagande russe, diffuse également en français depuis la fin de l’année dernière.
L’Allemagne a adopté la loi
La France n’est pas le premier pays à engager des poursuites judiciaires contre la désinformation. L’Allemagne a adopté une loi autorisant les opérateurs de réseaux sociaux à imposer des amendes allant jusqu’à 50 millions d’euros (1,3 milliard de couronnes tchèques) s’ils ne suppriment pas rapidement les fausses informations sur leurs plateformes.
Macron a déclaré que dans la loi, dont le contenu sera détaillé dans les semaines à venir, « les plateformes seront tenues d’être plus transparentes sur tous les contenus sponsorisés, de révéler l’identité des annonceurs et qui les contrôle, ainsi que de limiter la montant dépensé pour ce contenu ».
En cas de diffusion de fausses nouvelles, il est possible, par l’intermédiaire des tribunaux, de faire supprimer les contenus douteux, de fermer les comptes d’utilisateurs correspondants ou même, si nécessaire, de bloquer l’accès au site Internet.
La Russie a déjà été soupçonnée d’avoir manipulé l’élection présidentielle de l’année dernière aux États-Unis, d’avoir influencé le référendum britannique sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ou d’interférer dans la crise entourant les efforts séparatistes en Catalogne.
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