Des spécialistes français enquêtent sur les possibles victimes de crimes de guerre d’Izjum

Une équipe de criminologues a participé à une morgue à Izyum, où les autorités ukrainiennes ont exhumé fin septembre 447 corps, qui ont été retrouvés enterrés dans une forêt près de la ville russe longtemps occupée. La police a également examiné les corps de 24 civils, dont 13 enfants. Les soldats russes, selon les autorités ukrainiennes, ont abattu un convoi de voitures près de Kupyansk fin septembre alors qu’ils tentaient d’échapper aux bombardements et aux bombardements près de la ligne de front.

Concernant cette enquête, « la présence de médecins légistes, d’experts en balistique et en explosifs a été très utile pour notre équipe », a expliqué le chef de mission, le colonel Laurent Chartier, lors d’une conférence de presse conjointe avec le procureur général d’Ukraine Andriy Kostin et l’ambassadeur de France. à Kyiv Étienne de Poncins .

La conférence de presse s’est tenue dans le parking souterrain du bureau du procureur général de la capitale ukrainienne, qui a été la cible de frappes aériennes russes ces derniers jours.

« La lutte contre l’impunité est l’une des priorités de la France », a déclaré l’ambassadeur de Poncins, notant qu’en avril les enquêteurs de la gendarmerie ont effectué les deux premières missions en Ukraine pour assister leurs homologues ukrainiens dans l’enquête sur le massacre de la ville de Bucha près de Kiev. , qui est devenu un symbole des atrocités associées à l’armée russe.

« L’arrivée de la mission française marque un tournant dans la documentation des atrocités commises par les soldats russes lors de l’occupation de villes pacifiques proches de la capitale ukrainienne », a souligné le procureur général. « Une image similaire a finalement émergé dans les parties libérées de la région de Kharkiv. Les experts français sont à nouveau en première ligne de l’enquête », a ajouté Kostin, remerciant la police.

A cette occasion, l’ambassadeur de France a annoncé que la France fournirait à l’Ukraine un deuxième laboratoire mobile d’analyse rapide d’ADN d’ici la fin de cette année. Il a déjà fait le plein pour son premier cet été.

Raimund Michel

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