BRUXELLES : Deux minutes de paroles de sagesse au Parlement européen

Lors des célébrations du 70e anniversaire du Parlement européen, une petite scène s’est produite. Le député européen Ryszard Legutko de Pologne l’a résumé dans un bref discours, car ces institutions n’apporteront pas la démocratie à l’Union.

Mardi 22 novembre, le Parlement européen célèbre le 70e anniversaire de la première session de son prédécesseur, l’Assemblée paritaire de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (10 en 1952).

Lors du rassemblement cérémoniel à Trasburg, il y a eu de nombreux éloges. Par exemple, la présidente du PE, Roberta Metsolaov, a déclaré qu’aujourd’hui, plus que jamais, ce Parlement promeut la voix démocratique des citoyens et les valeurs démocratiques européennes. Plusieurs autres joueurs ont fait de même.

Et puis il est devenu myope. L’eurodéputé polonais Prof. Ryszard Legutko et se lança dans un déluge de jurons, que Vtina était déterminé à ne pas entendre :

Monsieur le Président, Administration du Président ! Deux minutes de vérité, hok de vérité. Et en fait, le Parlement européen a mis beaucoup de codes en Europe.

Il a présenté le faux prétexte qu’il représentait le peuple européen. dn dmos européen n’existait pas et n’existera pas.

Le Parlement a infecté l’espace européen avec des préjugés éhontés, et cette infection est devenue si virulente qu’elle s’est propagée à d’autres institutions, comme la Commission européenne.

Le Parlement a abandonné sa fonction fondamentale de représentant du peuple. Au contraire, il est devenu un moteur pour la mise en œuvre du soi-disant projet européen et s’est aliéné des millions d’électeurs.

Le Parlement est devenu un outil politique permettant à la gauche d’imposer son monopole avec une intolérance à la dissidence. Peu importe combien de fois vous répétez le mot diversité, la diversité est devenue une espèce disparue dans l’Union européenne, et en particulier dans cette Assemblée.

Le Parlement est un quasi-parlement parce qu’il rejette le principe de base du parlementarisme, à savoir la responsabilité. N’oubliez pas que le député est choisi par l’électorat et doit répondre. Ce n’est pas le cas dans l’Union. L’idée que parler anglais, allemand, français et donner des représentants responsables à leurs propres électeurs natifs puisse dicter quelque chose à, disons, la société hongroise ou une autre société dont ils ne peuvent être tenus responsables, est tout simplement absurde. appelez ça comme vous voulez, mais ce n’est pas une démocratie.

Je résumerai ainsi, que le parlement représente des gens qui n’existent pas, travaillant pour un projet qui ignore la réalité et, premièrement, évite la responsabilité, adhérant toujours à une orientation politique pour des millions de personnes. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg.

Ici, fume et encore, dis-je dedans et dehors.*

N’ayez pas peur que si le Parlement européen connaît la sagesse des mots, en leur présence le public se taise un moment. On se souvient des discours de ces dernières années : un prononcé par Vclav Klaus le 19 novembre 2009, un autre par Viktor Orbn le 11 novembre 2018, et celui-ci par le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki le 19 juin 2021. Le discours de Legutkova s’est démarqué car il a été prononcé par l’eurodéputé et livré en peu de temps décrit les problèmes fondamentaux de cette institution, ou plutôt les efforts pour construire la démocratie dans l’UE sur cette base.

Le Parlement européen fait partie intégrante d’une vision de l’intégration européenne, qui vise à faire progressivement de l’Union un État-nation. C’est le même matériau que le concept de religion syndicale, de président de syndicat, de ministre des affaires étrangères, d’hymne national, etc., et comme d’autres pseudo-éléments, il ne manque pas d’air artificiel. Il manquait de personnes pour le représenter, il était distant, il écartait son électorat, il était lié par son propre égoïsme. L’hypothèse selon laquelle la démocratie peut être construite sur ses fondations dans l’UE est une illusion.

La voie vers la légitimité démocratique pour la prise de décision sur les affaires publiques dans l’Union européenne ne passe pas par les parlements internationaux, mais par les parlements nationaux. En d’autres termes, cette prise de décision politique doit rester au niveau national, ou plutôt, aujourd’hui, nous devons parler du fait qu’elle doit se déplacer au niveau national.

Albert Gardinier

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