Je me souviens encore d’avoir regardé à la télévision l’immensément spectaculaire course de 200 m aux Jeux olympiques de Moscou remportée par l’Italien Pietro Mennea à l’été 1980. Même avec lui, cependant, on peut voir combien d’athlètes américains, dont les pays ont boycotté les jeux en Union soviétique, étaient perdu. On parle encore aujourd’hui d’un possible boycott en cas de prochains JO à Paris, à cause de la guerre en Ukraine. Bien qu’extrême, elle est devenue depuis 1956 une procédure assez courante dans les affaires olympiques.
On ne sait pas encore comment va évoluer le différend sur la participation des athlètes russes et biélorusses aux JO de Paris. Nous savons déjà que les drapeaux de la Fédération de Russie et de la République de Biélorussie ne flotteront certainement pas sur les terrains de sport olympiques l’été prochain. En raison de la guerre en Ukraine, ces deux pays ne recevront pas d’invitation du Comité international olympique, qui organise les jeux. Cependant, selon certains responsables du CIO, certains athlètes russes pourraient apparaître en France au moins dans des équipes spécialement créées. Ce n’est pas non plus une nouvelle. Bien sûr, ces représentants devront s’exprimer ouvertement contre les dictateurs Poutine et Loukachenko, pour lesquels on attend peu, car ils ne pourront même pas retourner dans leur patrie. De plus, il existe de nombreux malentendus autour des cas de boycott ou de non-boycott. Certains militants et politiciens pensaient que le CIO inviterait une importante délégation russe, alors ils n’ont même pas voulu en entendre parler et ont menacé de boycotter. Cependant, si un groupe d’athlètes russes était invité, le nombre serait faible. Mais alors tout peut arriver.
Un autre boycott de Paris pourrait-il arriver ? Ce n’est certainement pas sûr. Et si oui, qui sera présent ? Apparemment des Ukrainiens, des Polonais, des Estoniens, des Lettons, des Lituaniens, des athlètes et des officiels de quatre pays scandinaves (Islande, Norvège, Suède et Finlande), mais probablement aussi des Pays-Bas et d’autres pays occidentaux. La République tchèque pourrait également adhérer à terme, mais il pourrait y avoir des divisions ici et ailleurs. Le gouvernement d’une démocratie ne peut pas interdire aux athlètes d’aller en France. Si quelqu’un se qualifie et est nommé par le Comité National Olympique, des groupes sportifs encore plus petits au sein d’équipes spéciales peuvent assister aux Jeux. Nous en avons fait l’expérience dans l’histoire. Or, selon les informations disponibles, de nombreux sportifs tchèques ne souhaitaient pas se rendre dans la capitale française en cas de boycott.
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