Les autorités françaises enquêtent sur les circonstances dans lesquelles l’ancien Premier ministre tchèque a acheté il y a plusieurs années une villa avec terrain à Mougins, dans le sud de la France, par l’intermédiaire d’un réseau de sociétés offshore basées à Monaco et dans les îles Vierges britanniques. Babiš a qualifié à plusieurs reprises les informations sur l’enquête en France de complètement absurdes. Selon lui, la transaction était légale.
« En février 2022, nous avons ouvert une enquête préliminaire sur de graves allégations de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale », écrit-il. H.N. pour le PNF Antoine Jocteur-Monrozier.
Après l’annonce du premier tour de l’élection présidentielle samedi, Babiš a déclaré que si quelqu’un souhaitait être interrogé, il fallait le contacter. « Personne ne m’a encore contacté », a-t-il déclaré. Il a indiqué que les informations sur l’enquête avaient été fabriquées par les médias, notamment le journal français Le Monde, qui a été le premier journal à rendre compte de l’enquête cet été, a rappelé HN.
Mais le parquet français a rejeté cette interprétation. « Je tiens à souligner que les personnes faisant l’objet de l’enquête n’ont pas besoin d’en être informées conformément au droit pénal français. Cela ne changera qu’avant qu’ils ne soient librement interrogés ou détenus », a déclaré Jocteur-Monrozier. Il a ajouté que les enquêteurs n’avaient pas encore procédé à un examen de Babiš.
Babiš est la figure centrale des Pandora Papers pour les médias étrangers
Outre-mer
Le parquet français HN a confirmé que l’affaire concerne l’implication de Babiš dans les soi-disant Pandora Papers. Il s’agit d’un document divulgué montrant qu’un certain nombre de personnes influentes, notamment des premiers ministres et des présidents de divers pays du monde, cachent leurs actifs derrière des sociétés cachées dans des paradis fiscaux.
Selon Le Monde, Babiš a acheté une villa en France en septembre 2009 via un réseau de sociétés étrangères. Deux propriétés, dont une villa de trois acres, ont été achetées par une société basée à Monaco, selon la lettre. Propriété d’une société offshore des États-Unis. La propriété vaut 14 millions d’euros, soit environ 335 millions de couronnes selon le taux de change actuel.
Le contrat de vente consulté par Le Monde précisait que le montant devait « être payé en espèces », ce qui pouvait aussi être compris comme un virement ordinaire. Cependant, des documents des Pandora Papers indiquent que la société américaine de Babiš a utilisé un prêt de 15 millions d’euros auprès d’une société étrangère enregistrée dans les îles Vierges britanniques pour financer l’achat de la maison des Mougins. Mais les documents officiels français ne font aucune mention de ce prêt, précise le journal.
Selon Le Monde, les enquêteurs devraient tenter de comprendre le but de ces accords et découvrir pourquoi Babiš était propriétaire des sociétés et structures de crédit qui ont emprunté l’argent. L’enquête sera compliquée car les événements décrits se sont produits il y a plusieurs années et pourraient être limités dans le temps.
Babiš a répété qu’il n’y avait rien d’illégal dans l’ensemble de la transaction. Il a décrit la nouvelle le concernant comme faisant partie d’une lutte politique contre lui.
Babiš : Je ne prends plus l’homéopathie pour acquise, je suis guéri
Fait maison
« Pionnier d’Internet. Faiseur de troubles. Amateur passionné d’alcool. Défenseur de la bière. Ninja zombie. »