Des extrémistes climatiques ont versé de la peinture verte dans une rivière en France en signe de protestation. Ils ont tué le poisson, affirme le maire

Straumann selon la lettre Le Figaro accusant les militants de destruction de l’environnement et de meurtre de poissons, des actions similaires se produisant dans d’autres endroits, notamment à Venise, en Italie.

« J’ai dû observer de mes propres yeux l’effet de ce colorant sur la faune aquatique. J’ai moi-même compté plus d’une douzaine de poissons morts, et ce n’est pas normal. On ne voit pas habituellement des choses pareilles», a souligné le maire, ajoutant que la ville a également subi des dégâts visuels «très graves».

Il faisait référence au fait que l’aqueduc entoure le centre historique de Colmar, caractérisé par des rues étroites et des maisons à colombages aux couleurs vives. Des colorants au néon apparaissent également dans les fontaines des villes.

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« La couleur aurait dû disparaître dans les 24 heures, mais elle était toujours visible », a déclaré Straumann, plus de deux jours après l’événement militant du week-end. « Nous attendrons de voir comment la situation évolue et éventuellement porter plainte au pénal », a ajouté le maire.

Des militants, notamment l’organisation Extinction Rebellion à Strasbourg, se sont inscrits pour protester sur les réseaux sociaux. Dans le même temps, ils ont publié une série de photos montrant les voies navigables de la ville « brillantes » d’un vert vif.

Straumann a ajouté qu’il soutenait les objectifs des militants écologistes, mais que leurs actions à Colmar étaient « inacceptables ».

Extinction Rebellion : Le colorant est inoffensif

Mais les organisateurs de la manifestation ont rejeté les accusations du maire selon lesquelles il aurait tué des poissons, affirmant que le colorant organique à base de fluorescéine utilisé était totalement inoffensif pour l’environnement.

«Il est souvent utilisé par les pisciculteurs eux-mêmes, les pêcheurs, les spéléologues ou les techniciens des compagnies des eaux qui fournissent de l’eau potable. « Nous sommes très confiants que la municipalité effectuera les contrôles d’hygiène nécessaires pour connaître les détails de cette situation », ont ajouté des militants de l’organisation Extinction Rebellion, précisant avoir vu au moins un poisson mort avant leur événement.

Les membres de l’organisation considèrent que verser de la peinture dans les rivières et les fontaines de la ville fait partie d’une campagne de « désobéissance civile » contre les projets de déversement de déchets toxiques, notamment d’amiante et de mercure.

Les autorités souhaitent le construire dans le cadre du projet Stocamine sur un ancien site minier proche du village de Wittelsheim.

Le projet est critiqué depuis plusieurs années par les organisations environnementales et certains membres du public. Les objections ont été traitées par une commission d’experts qui a rendu en juillet un avis favorable assorti de plusieurs commentaires.

Venise, en Italie, a été la cible d’une attaque similaire en mai dernier. Personne ne s’était inscrit à l’événement, mais les soupçons se sont portés sur les radicaux climatiques de l’organisation Ultima Generazione (Last Generation).

L’eau de Venise devient verte fluorescente

Nicole André

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