L’Arménie est prête à signer un accord de paix et à normaliser ses relations avec l’Azerbaïdjan d’ici la fin de cette année, mais Bakou doit être ouverte aux négociations. Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a déclaré mardi aux législateurs lors d’une séance plénière. Il a notamment critiqué l’inaction de la Russie lors de la guerre éclair menée à Bakou en septembre sur l’enclave contestée du Haut-Karabagh.
« Si tout se passe comme prévu, alors la signature de l’accord est bien réelle », a déclaré Pashinyan. Selon lui, les négociations ont été compliquées par la réticence du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, qui a notamment rejeté les pourparlers de paix il y a deux semaines lors du sommet de la Communauté politique européenne à Grenade, en Espagne.
« Nous avons une opportunité unique de parvenir à la paix, mais Aliyev refuse d’y participer », a déclaré Pashinyan.
Les dirigeants de l’Union européenne espèrent que des pourparlers de paix entre les dirigeants des deux pays rivaux auront lieu dans cette ville du sud de l’Espagne. Cependant, le président azerbaïdjanais n’est pas venu en Espagne suite à la réaction critique de l’UE face à l’occupation du Haut-Karabakh en septembre. À Grenade, Pashinyan s’est entretenu, entre autres, avec le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président du Conseil européen Charles Michel, qui ont exprimé son soutien à Erevan.
Selon le discours prononcé aujourd’hui par Pashinyan, l’Arménie est prête à retirer ses troupes ou à autoriser le passage de l’Azerbaïdjan et des marchandises azerbaïdjanaises à travers son territoire. Cependant, Bakou doit réagir à cette démarche.
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