En France, il existe une ligne d’assistance téléphonique 115 pour les familles sans abri, qu’elles peuvent appeler lorsqu’elles n’ont nulle part où passer la nuit avec leurs enfants.
Dans la soirée du 22 août, 3 735 personnes ayant appelé la hotline n’ont pas reçu d’assistance car les structures d’accueil n’avaient pas de capacité d’accueil suffisante. De ce nombre, en 1990, il s’agissait d’enfants, soit 500 d’entre eux avaient moins de 2 ans. Environ 80 pour cent des 2 000 enfants ont déclaré avoir dormi dans la rue ces derniers jours.
Dans un premier temps, l’UNICEF a collaboré avec Federac FAS, qui regroupe environ 900 organisations et associations pour aider les personnes en situation sociale difficile. Au total, FAS disposait initialement de 2 600 lits pour assurer l’hébergement, mais la capacité d’environ 205 000 lits s’est avérée insuffisante ces derniers mois.
Le gouvernement n’a pas tenu sa promesse selon laquelle un jour les enfants ne seront plus laissés dans la rue. Au contraire, ils sont nombreux. La situation est intenable, a déclaré la rédactrice en chef de la branche française du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Adeline Hazanov.
Selon les premiers rapports, le nombre de femmes marchant seules avec leurs enfants dans la rue est en augmentation. Il y avait 46 pour cent de plus de ceux qui étaient opposés à la défaite et, après avoir été rejetés sur la ligne 115, ils n’ont plus eu le courage de rappeler, a déclaré Pascal Brice, rédacteur en chef du FAS.
Avec une vingtaine de femmes et une trentaine d’enfants, Marie, 12 ans, a également été incarcérée à Lyon. L’association Jamais sans Toit leur propose un hébergement temporaire.
Beaucoup de gens m’ont dit que sept jours, c’est long et qu’il faut se concentrer. Mais je ne sais pas comment gérer le bruit qui se produit ici, quand il y a des enfants qui jouent et des bébés qui nagent, à Mary. C’est stressant et je suis gêné. Je ne l’ai pas dit à mes amis, qui s’en fichaient. J’ai peur qu’ils me jugent, Dov Kolak.
Maxime, qui va bientôt avoir quatre ans, vit dans le même immeuble que ses frères et sœurs et sa mère. Jet na jae vit dans la tente dans laquelle il a emménagé, ou même dans la rue. le vélo ne lui convenait pas parce qu’il était fatigué et affamé, selon l’AFP.
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