Selon Macron, « la fiscalité internationale est nécessaire » pour financer la protection du climat et lutter contre la pauvreté. Il a mentionné, par exemple, l’introduction d’une taxe internationale sur les émissions du transport maritime ou une taxe sur les ventes de billets et les transactions financières. La France a déjà introduit certaines de ces taxes, mais quand même, a déclaré le président. « La fiscalité internationale dans un seul pays ne fonctionne pas », a-t-il déclaré. Selon l’agence AP, l’Organisation maritime internationale (OMI) pourrait discuter d’une taxe sur les émissions sur le transport maritime dès juillet, et ses revenus mondiaux pourraient atteindre 100 milliards de dollars.
Cependant, selon l’AFP, l’imposition d’une taxe sur les émissions du transport maritime n’était pas une initiative acceptée par tous les pays représentés au sommet. Lors d’une récente conférence de presse, par exemple, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a décrit l’introduction de la taxe comme une « idée constructive » à laquelle les États-Unis s’attaqueraient.
« La priorité est que les grands pays en développement cessent d’utiliser le charbon », a déclaré Macron. Dans le même temps, il a critiqué le non précisé « des pays européens poursuivant l’exploitation de centrales électriques au charbon ». « C’est complètement mal orienté » dit-il dans une interview.
Selon Macron, le sommet de deux jours à Paris a obtenu des résultats concrets, tels que la restructuration de la dette de la Zambie, qui a duré des années. Cela a été rendu possible grâce au fait que tous les principaux créanciers des pays africains se sont réunis à une table à Paris, y compris la Chine, a déclaré le président.
Macron estime que pour les pays en développement qui ont une dette extérieure élevée, cela doit être recherché « moyen de financement durable ». « Si vous annulez soudainement la dette, après-demain, il n’y aura plus personne à prêter », a-t-il déclaré. Selon lui, rien ne devrait « face à un choix entre pauvreté, climat et biodiversité ».
Selon Macron, le sommet a démontré l’isolement international de la Russie, qui n’a pas de représentation à Paris. La Russie est devenue « la seule puissance coloniale du XXIe siècle » à cause de la guerre en Ukraine a déclaré le président français. Selon lui, au moment où l’Ukraine mène une contre-offensive, cela n’a aucun sens de négocier avec le président russe Vladimir Poutine. « Bien sûr, je décrocherai le téléphone », Cependant, Macron a répondu à une question sur ce qu’il ferait si l’appel téléphonique venait du Kremlin. Selon lui, la reprise du dialogue avec Moscou n’est possible que si La Russie recommencera à respecter le droit international, ce qui signifiera la fin de l’invasion du territoire ukrainien.
A l’issue du sommet, le président français a déclaré qu’il y avait accord entre les pays présents pour une profonde réforme du système financier mondial vers plus d’efficacité et d’équité. « Il faut commencer à travailler maintenant », a-t-il ditpar Macron. Il a évoqué la possibilité d’introduire une clause permettant la suspension du paiement de la dette si le pays est frappé par une catastrophe naturelle. Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, par exemple, a critiqué le fonctionnement actuel du FMI et de la Banque mondiale.
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